Danse au large

L’île de Groix, le «caillou de la Bretagne» est née de la rencontre de deux plaques tectoniques et est connue pour avoir été le premier port thonier de France (début du XXème siècle). Pendant la seconde guerre mondiale, l’île est occupée et sert de réserve à munitions.

Étymologiquement, l’île de Groix aurait pu signifier «l’île aux sorcières», du breton «Enez Ar C’hoaz’h». Un drôle de récit en témoigne (source de groixonline): «Au XVIIIème siècle, alors qu’une troupe anglaise s’apprêtait à dévaster l’île de Groix, un curé fit preuve d’une drôle d’astuce. L’ensemble des hommes étant à la pêche, seules les femmes restaient, face au danger et dans l’incapacité de se défendre. Rusé, le fameux prêtre demanda aux femmes de se regrouper sur les hauteurs de l’Île en se couvrant la tête de goémon. Enfourchant les chevaux de labour et les vaches, les femmes se munirent de grands bâtons, sous les consignes du curé. Depuis les navires anglais, l’ennemi prit peur de cet amas de femmes ressemblant à un troupeau de dragons, et prit la fuite.»

Voilà une légende qui pourrait constituer un point de départ pour ce 4ème portrait de Danse au Large…

Chorégraphie : Pauline Sonnic

Images : Sylvain Marmugi

Musique : Sebastien Barrier

Conception & production C.A.M.P
Co-production Festival International du Film Insulaire de Groix

 Avec le soutien de FONDALOR et de la DRAC Bretagne, et la complicité du Conservatoire du Littoral